Ce soir après le retour du Sud j’ai enfin (!) fini de faire fondre la cire pour cette année.
Une cire uniquement issue de la désoperculation des cadres de miel de cette année.
Cette cire est fondue à la vapeur puis s’écoule au travers d’un pied de bas, interdisant de ce fait le passage à tous corps étranger à la cire et ainsi s’approcher du 0% de déchet dans cette cire.
La fonte à la vapeur est certes plus longue mais elle respecte la structure moléculaire de la cire et permet à la cire d’atteindre son point de fusion sans bouillir durant de longs moments comme ce peut être le cas lors d’une fonte dans un faitout sur le tripatte maison.
Cette cire sera confiée sous peu à un artisan cirier qui élaborera des feuilles de cire gaufrée qui viendront par la suite prendre place sur les cadres des futurs essaims de l’an prochain.
Ce travail en vase clos entre la cire de ma production et mes besoins en cire pour le renouvellement des cires de mes ruches me permet ainsi de ne pas avoir recours à des achats de cire du commerce dont la qualité peut varier sensiblement (la cire étant un corps gras elle peut stocker certaines molécules pathogènes pour l’abeille qui se retrouvent durant de longue période dans les cires pouvant probablement causer des perturbations tant de réduction de l’espérance de vie des ouvrières que de troubles sexuels important chez le Mâle (stérilité total ou cas inverse diploïdie ou même chez certain sujet triploïdie), ou chez les reines).
En ne travaillant que de la cire issue des opercules fermant le miel, donc sécrétée par les ouvrières au cours des quelques mois précédent, le risque de pollution par l’environnement est moindre que sur des cires de corps pouvant rester plusieurs années dans le corps de ruche.
Pour conclure
J’invite chacun, et chacune en particulier (!) qui serait tenté par la fabrication de produits cosmétiques naturelle maison ou le chemisage de moule à pâtisserie (en lieu et place du corps gras,) d’obtenir de la part de son vendeur de cire l’origine de la cire proposée (cire de corps ou cire d’opercule) ainsi que le moyen employé pour faire fondre cette dernière.
La cire d’opercule issue de la fonte des cadres de corps, bien que généralement légèrement moins jaune, peut servir à d’autres usages : les bougies par exemple, la fabrication de l’encaustique, le batik (superbe technique donnant des choses incroyable, j’adore !)